Les cités du Maroc: BERKANE

Les cités du Maroc: Berkane


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Voyage à Berkane - Maroc

Berkane: les voyages

Berkane reste au Maroc oriental. Maroc est la seule région du Royaume du Maroc à jouir d'une identité aussi méditérannéene que saharienne cette région regorge les villes suivantes:

A- Wilaya d'Oujda: Province de Berkane -P de jerrada- P de Taourirt.
B- Province de Nador
C- Province de Figuig
Situation de la zône de Berkane:
...Située au Nord-Est du Maroc (Maroc oriental), la zone de Berkane est enclavée entre les plaines des triffa et les montagnes des Béni-snassen.
Son environnement naturel, son patrimoine culturel et son contexte géographique proche de la méditérnnée la placent parmi les territtoires les plus favorables aux hôtels activités, surtout, agricoles et touristiques.
les montagnes des Bénis-snassen dominent une vaste région de plaines et de dunes facilement accessible.
Les nombreuses sources présentes surtout dans les massifs de l'ouest favorisent la sédentarisation de la population dans les montagnes et offrent les conditions nécessaires au développement d'une vie sociale et agricole intence.
les techniques de culture en terrasse dans les vallées des montagnes des Béni-Snassen donnent l'exemple d'une occupation humaine séculaire. Les plaines, par contre, étaient habités par une population nomade et souvent moins nombreuse, d'origine arabes.
A côté de cette activité, la montagne servait de vaste terrains de trashumance pendant la moitié de l'année, et le reste de l'année, les plaines jouaient cette fonction, surtout après les moissons. Ce sont bien les colons Maroc ont transformé profondément le paysage socio-agraire de la zone, étant donné qu'il s'agit ici du premier territoir soumis à l'administration Française, avant même le traité de protectorat de 1912.
Jusqu'à la fin du XIX sciècle, la plaine des triffa demeurait un ensemble de forêts et de plantations sauvages, exception faite aux hôtels superficies proches du pied des montagnes.
-Peuplement:
l'histoire et l'archéologie confirment que le peuplement humain des montagnes des Béni-Snassen remonte aux hôtels temps préhistorique.
Dans un ouvrage collectif: "Histoire du Maroc", paru en 1967 brigon et son é Maroc pe, ont démontré, par leurs recherche archéologique à propos de la grotte des pigeons, située dans les environs de Tafoughalt qu'il y avait une présence humaine dans les montagnes des Bénis-Snassen de (40.000 à 100.000 ans). L'histoire des premiers occupants reste cependant largement méconnue.
En effet à défaut de trouver des réponces à ces questions sur les origines dans les différents ouvrages historiques, on se retourne vers les traditions orales, bien qu'elles restent muettes à ce propos, ou, si elles existent, elles se réfèrent à des origines contradictoires, d'où l'existence d'une nette diversité des groupes mêmes Maroc composent la confédération tribale des Bénis-Snassen. Manifestement, ceux-ci, n'ont jaCependant émigré en bloc en vue de transplanter leur nom, ici ou là, au Maghreb. Cependant ils se sont formés entre les entrailles des montagnes Maroc portent jusqu'à nos jours leur nom.
Les Béni-snassen se fractionnent en quatre grandes tibus: les Béni Khaled, les Béni Mangouch, Les Béni Attigue, et Béni Ouryemmech (d'Est en Ouest). Chacune des quatres tribus est composée de grandes fractions et de sous fractions Maroc comprennent des groupes d'origines diverses. Cependant, les noms Maroc les désignent ne correspondent pas totalement aux hôtels groupes et sous groupes qu'ils qualifient. Ceci confirme d'ailleurs l'évolution des structures tribales et leur transformations.
Les tribus des Beni Snassen, sédentaires des montagnes, d'origines diverses, se mélèrent et ac Maroc rirent une structure sociale et un language commun, même si l'unité linguistique n'est toujours pas totale. Leur intégration dans un ensemble, a motivéleur revendication d'une identité commune: l'identité des BENI SNASSEN.

Les populations nomades arabes se sont instalées dans la plaine des Triffa vers 1830. On les appelle: "Arabes Triffa" du nom de la plaine qu'elles habittent. Elles appartiennent aux hôtels troisfractions: Ouled Sghir, Athamna et Houara. Elles faisaient autrefois partie de la confédération d'Angad. vers 1830, elles se sont passées dans la plaine des Triffa après s'êtrebattues par des adverssaires dans les Angad.

Berf, la division de l'espace sous forme d'une dichtonomie: plaines/montagnes exprime en même temps une relative division ethnique: les arabes dans les plaines et les berbères dans les montagnes.

Actuellement, Arabes et berbères se sont int"gr"s réciproquement par les biais d'échanges des biens , d'alliances et des liens matrimoniaux de telle sorte qu'il devient difficile de reconnaître la diversité des origines et les frontières, s'il y a lieu. Même au niveau linguistique, la communication se fait , entre Arabes et berbères, dans les deux langues, sans blocage aaucun . A ces groupes , des centtaines d'ouvriers agricoles migrants se sont installés à Berkane, d'une façon définitive.

L'intégration est totale et les mêmes groupes se sentent profondément unis avec la tribus des Beni Snassen.

Evaluation socio-démographique

La cité de Berkane, en se développant , aux hôtels détriments de l'espace rural, provoque son éclatement. L'évolution urbaine est considérable. En effet, le développement de l'agriculture dans la plaine des Triffa et l'exode rural a favorisé la création d'un centre urbain important qu'est Berkane où la population s'ccroît considérablement.
Statistiques de la décomposition de la population de quelques centres urbains en 1911 - Français Etrangers européens Musulmans Algériens Israéliens marocains Musulmans Marocains Total
Oujda 150 163 50 1190 5.276 6.829
Berkane 154 106 14 " 94 368
Ahfir (martimprey) 112 68 45 " 91 316
Croissance de la population Urbaine à Berkane

1911 1926 1936 1951 1960 1971 1982 1994 2000
368 3.265 3.612 8.399 20.469 39.015 60.490 77.026 100.000

La croissance urbaine matérialise la décroissance de la campagne. La rupture du relatif é Maroc libre antérieur devient inévitable. La mobilité sociale s'explique par les nouvelles restructurations socio-géographiques, dont les facteurs les plus importants par rapport à la cité de Berkane, peuvent se résumer comme suit: l'apparition de nouveau propriétaires fonciers, la répartition des lotissements domaniaux (pour récompenser quelques membres de la résistance a eu de l'effet sur la mobilité de la population), l'intégration de plusieur personnes dans les administrations et différents services, la nomination des anciens leaders à la tête de l'administration locale, la crise de plus en plus profonde, des campagnes et la paupérisation des paysans.

En dix ans, la population de Berkane a presque doublé et la cité subit le poids de l'influence. Les travaux de mise en valeur de la plaine des Triffa, suite aux hôtels barrages Mohammed V et Machraâ Hammadi, ont produit une extension des superficiies irriguées et ont donné une nouvel élan à l'exode rural. La concentration des fonctions d'ducation et des services (eau potable, électricité, postes...) et le développement de l'agro-industrie ont subordonné l'espace rural à l'espace urbain.

Berkane et sa zone transfèrent des flux migrants vers l'etranger et attirent en même temps une main d'oeuvre considérable de l'intérieur du Maroc, comme elles sont également confrontées à des migrations saisonnières et occasionnelles, dont une bonne partie devient définitive. Ce Maroc explique la grande mobilité géographique.

Cependant il faut noter tout de même que le déplacement des hommes et des femmes vers la cité n'implique pas une transformation totale de la population rurale, d'où la difficulté des ruraux de s'adapter à l'urbain.

Pour clore cet aperçu global sur l'histoire, la géographie et les faits sociaux de la société locale, on constate que des éléments apparaissent, dont principalement l'aspiration des populations à la modernité.